Vous trouverez ci-dessous un aperçu des questions fréquemment posées sur les bassins.
Les questions sont classées par thèmes.
Un bassin dont l'eau est verte est causée par la présence d'algues unicellulaires. Ce problème (normal) peut être réglé par l'installation d'un stérilisateur UVC, indispensable dans chaque bassin. La pompe du bassin refoule l’eau à travers l’unité UVC, où elle entre en contact avec le rayonnement UVC. Ce rayonnement affecte la structure de l’ADN de chaque organisme pour le stériliser ou le détruire. Et l'eau du bassin redevient claire, et le reste tant que la lampe UVC fonctionne, sans adjonction de produits inutiles.
Comment choisir un appareil UVC ? Contactez-nous car les solutions sont multiples et nous vous indiquerons la meilleure pour votre cas mais retenez que la puissance minimale à installer est de 4 Watt par m3 avec des appareils classiques, sous gaine, et 2 Watt par m3 pour des appareils dont la lampe est immergée.
Avant tout, faut-il rappeler qu'un stérilisateur UVC ne fera pas disparaître les algues filamenteuses de votre bassin: par contre, il sera efficace contre les algues unicellulaires en suspension (eau verte). Les algues filamenteuses peuvent être facilement combattues avec différents produits. Les sources du problème sont simples: lumière (et non chaleur) + phosphates et nitrates = algues filamenteuses. Une filtration adaptée, ET le respect d'une densité d'empoissonnement raisonnable (1 Koi adulte pour 2 m3) permet sinon de réduire la présence de ces algues, de profiter de leur absence !
Nitrates et phosphates proviennent de l'alimentation versée dans le bassin, et de la composition de l'eau utilisée pour le bassin. Certaines régions offrent une eau de qualité .... Mais à d'autres endroits, l'eau est fortement nitratées et il faut faire avec....
Notre site proposent diverses solutions: soit pour faire disparaître les algues et les empêcher de revenir, soit pour les supprimer d'un coup, ponctuellement ou encore des solutions pour capter les phosphates. Ce dernier procédé permet de maintenir la valeur des phosphates en dessous de 0,035 mg/l. Cette valeur ne permet plus aux algues de se développer: très utilisée en baignade, cela peut s'avérer utile en bassin à Koi.
Mais à la base, une grosse filtration biologique, une bonne filtration mécanique, le respect de la densité de poissons, une nourriture de qualité et un minimum d'entretien (pas de vases, boues, déchets au fond du bassin) permettent dans la majorité des cas de ne pas avoir recours à des produits.
De l'eau brune ne peut provenir que de 3 manières:
- Le terreau utilisé pour les plantation diffuse dans l'eau et teinte le bassin en brun - marron.
> Utiliser de la pierre de lave lavée et rincée pour maintenir les plantes... Sauf nénufars et lotus qui nécessitent du terreau: dans ce cas un géotextile entourant le terreau dans le panier est indispensable ainsi qu'une immersion de 48 h dans une bassine remplie d'eau avant l'installation définitive dans le bassin.
- Les feuilles tombant dans le bassin finissent pas colorer l'eau.
> Il faut les enlever régulièrement à l'épuisette !
- Lors de forte pluies, il se peut que de la terre ravine dans le bassin et colore l'eau en marron.
> Vérifiez que la bordure du bassin est plus haute que le niveau naturel du terrain et/ou veillez à empêcher de la terre de verser dans le bassin.
NB
Dans tous les cas, il est impossible de décolorer l'eau sauf par changement d'eau successifs ou par ozonation.
Ne pas confondre eau marron et eau rouge: la teinte rouge provient souvent de l'utilisation de pierre de lave non rincée, ou par de l'eau contenant beaucoup de fer.
Dans le cas d'une eau contenant du fer, utilisez un média filtrant permettant la déferrisation de l’eau (connu par ceux qui utilisent de l'eau pompée dans un puits).
Avec quelques années d’expérience, on peut affirmer que 95% de ces problèmes proviennent d’une filtration inadaptée, mauvaise conception du bassin en lui-même (le mode pompage n’aide pas vraiment…) et/ou d’une négligence de l’entretien du bassin.
Concernant la filtration, vous trouverez toutes les infos sur notre site, le chapitre a été longuement développé… Ainsi que les bienfaits du mode gravitaire qui réduit fortement l’entretien du bassin : il est possible de maintenir un bassin propre en mode pompage, mais il faudra passer beaucoup plus de temps par rapport au même bassin monté en gravitaire.
Pour ce qui est de l’entretien du bassin, il se réduit à éliminer toutes les pollutions que la filtration ne peut pas traiter ! Simple…
Et où se retrouve la majorité des saletés ? Au fond du bassin… Et donc, il n’est pas compliqué de comprendre qu’en laissant s’accumuler vases, boues et autres déchets au fond du bassin, l’eau du bassin, et vos pensionnaires, vont être directement impactés.
Cette vase cause plusieurs problèmes :
- En se décomposant, elle consomme de l’oxygène : cet oxygène n’est plus disponible pour les poissons voire même aux bactéries de la filtration. Dans certains cas extrêmes il est possible de sentir une odeur typique d’œufs pourris émanant de sulfure d’hydrogène. Un développement de bactéries anaérobies non désirables – voire pathogènes- est aussi possible.
- Composée de nombreux nutriments, la vase favorise la pousse d’algues filamenteuses.
- Plus simplement, en remuant ce fond de bassin, les poissons remettent ces matières en suspension (MES) et sans filtration mécanique efficace et rapide, l’eau paraît trouble.
- Traiter des koi avec du permanganate de potassium – par exemple – est chose impossible, le dosage requis est souvent trop faible et il est compliqué de traiter des poissons efficacement.
Donc, si votre bassin qui est certainement en mode pompage vous pose problème, il vous reste à sortir votre épuisette, le plus régulièrement possible tout au long de l’année mais surtout de prévoir un bon nettoyage avant et après l’hiver. L’épuisette (de piscine à fines mailles) permettra de sortir les déchets régulièrement. La vase résiduelle qui est plus fine, sera mise en suspension et retenue par la filtration.
Il est possible d’améliorer la qualité du nettoyage avec un aspirateur adapté à la taille de votre bassin : dans ce cas, l’eau aspirée sera perdue car aucun intérêt de reverser de l’eau plein de vase dans le bassin. Si vous avez négligé votre bassin durant des années, ou hérité d’un bassin avec un fond de vase de plusieurs dizaines de cm de déchets… videz-le ce sera plus simple, plus économique et souvent profitable à de nouveaux petits aménagements ou modifications.
Si vous comptez faire cela, évitez d’aller pieds nus dans le bassin, c’est dangereux car c’est très glissant et pleins de petites bestioles qui ne vous veulent pas que du bien !
Les autres points à nettoyer/ surveiller, mais ça, vous le savez, les skimmers à vider régulièrement, les cascades… Enfin, si votre bassin est globalement propre, il n’est pas inutile de l’entretenir avec un produit adapté pour le maintenir en état. On peut penser à Biobooster d’Aquaticscience qui provoque la remontée des déchets qu’il suffit à récolter à l’épuisette. Produit efficace, à utiliser ponctuellement lorsque cela est nécessaire.
L'eau de pluie n'est pas du tout minéralisée… Donc, à condition d’exclure toute autre pollution, il est possible de l’utiliser à condition de suivre de très près l’évolution des duretés KH et GH. En mélangeant l’eau de conduite généralement assez dure à de l’eau de pluie ou, en ajoutant du KH+ et du GH+, il est possible de trouver des compromis satisfaisants.
Mais, pour amateurs avertis connaissant les bases et pouvant réagir rapidement en cas de pépin car des pollutions sont possibles, voire probables dans certaines régions où il faut éviter cet usage car des polluants atmosphériques peuvent causer des maladies à vos pensionnaires. De plus, en citerne l'eau peut aussi être contaminée (bactéries).
Des traitements aux UVC et au charbon actif peuvent diminuer le risque, mais... Maintenant l’économie réalisée vu le prix des produits pour remonter les duretés, l’eau de conduite n’est pas le poste le plus important dans la gestion d’un bassin. Donc déconseillé, mieux vaut prélever l'eau de conduite AVANT l'adoucisseur s'il existe dans la maison.
En temps normal, la concentration de nitrites dans le bassin doit être de 0 mg/litre : et l’apparition d’une forte concentration apparaît naturellement dans un nouveau bassin mise en eau récemment, ou accidentellement suite à des causes diverses.
Les nitrites réagissent avec l'hémoglobine pour former la méthémoglobine, affectant la capacité du sang à transporter suffisamment d'oxygène jusqu'aux cellules de l'organisme. Le sang du Koi se colore alors en brun foncé à bleu d’où la couleur de branchies brunes en cas d’intoxication au nitrite. Plus le pH est bas, plus le nitrite se convertit en acide nitreux et plus l'effet sur le sang du poisson est important. Le Koi doit respirer plus fort et plus rapidement que la normale. Si la situation n'est pas rapidement rectifiée, le poisson finit par suffoquer et meurt par asphyxie.
La concentration en nitrite ne doit jamais dépasser 0,1 mg/l. La toxicité des nitrites dépend à la fois du pH et de la température. Sa toxicité augmente avec celle de la température mais, contrairement à l'ammoniac, sa toxicité diminue avec l'augmentation du pH. Selon certaines études, il a été constaté que deux fois plus de nitrite pénétraient dans le poisson sous la forme d'acide nitreux à un pH de 6,5 comparativement à un pH de 8,0.
Que faire ?
Si le bassin est nouveau, il n’y a pas de poissons, pas de panique : laissez faire la nature, verser simplement des bactéries et patientez ! Le but est d’optimiser le développement de bactéries nécessaires à la dégradation des déchets de vos futurs pensionnaires.
L’épuration biologique repose sur un cycle appelé "Le cycle de l’azote" qui comprend plusieurs étapes: l’azote organique (provenant des déchets) va être transformé en d’autres formes azotées plus ou moins toxiques mais dont le dérivé final sera peu toxique. Le cycle de l’azote permet de comprendre comment l’azote peut prendre plusieurs formes. Si cela vous intéresse vous lirez un article complet sur le sujet, ICI
https://www.bassin-baignade.eu/fr/content/category/9-hydraulicite
Il est aussi possible de démarrer un bassin en ajoutant certains produits chimiques : cette procédure pour experts est développée dans la section accessible par le lien est ci-dessus.
Lors de la mise en service d’un nouveau bassin, il faut attendre avant d’empoissonner: ce délai est nécessaire pour la multiplication des populations bactériennes utiles à l’épuration de l’eau.
Il est recommandé d’ensemencer le bassin de bactéries nitrifiantes. Ce n’est pas indispensable cependant en agissant de la sorte, on est à peu près certain que le cycle de l’azote démarrera sans trop de problèmes, et plus rapidement.
Pour démarrer une filtration bio, inutile d’introduire de la matière organique dans le bassin puisque celle-ci est suffisamment présente: en agissant de la sorte, vous retardez la première phase du cycle (ou du moins vous pouvez la rallonger considérablement...). Le délai peut atteindre parfois 10 semaines avec ou sans ensemencement préalable et qui dépend notamment du pH, de la température etc
Si le bassin est déjà occupé, le pic de nitrites peut trouver son origine dans plusieurs causes : surpopulation, le filtre bio est, ou devient trop petit, excès d’aliments accidentel ou quotidien (le filtre bio reste finalement la cause, il est trop petit), poissons ou autre animal mort, entretien négligé conduisant à une accumulation de déchets qu’il faut normalement éviter…
Pour régler ce problème de nitrites, il faut d’abord bien entendu supprimer la cause de cette apparition, et ensuite agir méthodiquement.
Cela commence par stopper l’alimentation et noter la concentration de nitrites relevée avec votre test. Couper UV et ozone, oxygéner le bassin modérément.
Protéger les poissons : remplacer une première fois 20 % de l’eau du bassin par de l’eau de conduite : ensuite chaque jour, faire de même mais à raison de 5 %.
Il est possible de diminuer la concentration de nitrites en déposant de la zéolithe dans la filtration : la clinoptilotite est la plus efficace à raison de 1 kg par m3 d’eau de bassin.
Le sel peut provisoirement annihiler l’effet toxique des nitrites : sans réduire sa concentration ni sa toxicité, il soulage les Koi. Dosage de 1 à 2 kg/m3 mais dans ce cas PAS de zéolithe !
Sel et zéolithe sont deux possibilités de préserver vos pensionnaires : mais pas de booster le cycle de l’azote qui nécessite du temps.
Notez les concentrations de nitrites chaque jour pour suivre l’évolution car on ne peut faire plus.
Il faut faire des renouvellements d’eau dans un bassin avec poissons, tout comme vous aérez de temps en temps votre habitation, enfin c’est à supposer. Les raisons ne sont évidemment pas identiques car dans le bassin, il n’y a non seulement accumulation de toxiques qu’il faut limiter (nitrates, phosphates) mais il y a également diminution de minéraux qui constituent par exemple le KH et le GH… On parle donc ici de vider partiellement le bassin et d’apporter de l’eau neuve et non de compenser un niveau d’eau qui baisse par simple évaporation.
Nous sommes raisonnables : un changement de 5 % d’eau par semaine est suffisant pour tous bassins entretenus correctement. Les amateurs de Koi qui font du grossissement pensent qu’un changement quotidien de 5 % est un minimum… Chacun voit midi à sa porte…
La meilleure eau est incontestablement l’eau de conduite, sauf si….
- Vous bénéficiez d’une eau de source ou de puits dont une analyse a été faite et qui prouve qu’elle contient tous les éléments essentiels requis et qu’elle n’est pas polluée ou contaminée. Pour en être certain, il faut faire réaliser des analyses régulièrement. Cette eau sera peut-être meilleure que de l’eau de conduite, mais sera moins chère (prix des analyses, énergie pour le pompage etc)
- Si l’eau de conduite est parfaite mais que votre réseau est proche d’une station de pompage, il est possible que la concentration de chlore soit un peu trop élevée : ce qui peut être préjudiciable pour vos pensionnaires. Dans ce cas, un passage sur une cartouche au charbon actif est plus que conseillé.
L’eau de pluie est à proscrire même si elle a été stockée en citerne (car certains font verser leurs eaux de toitures directement dans le bassin, ce qui est aberrant !)
NB : Ceux qui sont équipés d’un filtre à tambour peuvent décompter l’eau utilisée par les rinçages du filtre, mais il arrive rarement que cette quantité d’eau représente 5 % par semaine.
La réponse à cette question est trop souvent minimaliste et simpliste.
La température de l’eau modifie l’intensité du métabolisme des poissons, et l’alimentation dépend du métabolisme. Il faut donc adapter la fréquence, la quantité et le type d’aliment en fonction de la température de l’eau. Pour résumer, la fréquence de nourrissage est la suivante :
Si l’eau a une température comprise entre 6 et 10 °C, ne nourrir que deux ou trois fois par semaine.
Entre 10 et 14 °C, nourrir 1 fois par jour.
Et à partir de 14°C nourrir entre 2 et 4 à 5 fois par jour.
Vous constaterez que l’idée reçue que les poissons ne doivent plus être nourris en automne/hiver est erronée.
Le type d’alimentation : vous lirez le descriptif des sacs d’aliments s’ils conviennent pour des températures basses ou pour l’été, s’il s’agit d’une alimentation de base ou d’une alimentation ciblée et adapterez en fonction de vos objectifs.
La quantité d’aliments : pour la déterminer il faut d’abord estimer la biomasse du bassin. Pour cela estimer la taille de chacun des poissons dans le bassin : le tableau suivant permet une conversion taille / poids valable pour des Koi.
Taille - cm | 10 | 15 | 20 | 25 | 30 | 35 | 40 | 45 | 50 | 55 | 60 | 65 | 70 | 75 | 80 | 85 | 90 |
Poids - grammes | 15 | 65 | 150 | 290 | 480 | 700 | 1100 | 1550 | 2200 | 2900 | 3700 | 4600 | 5900 | 7000 | 8500 | 10300 | 12000 |
Lorsque vous connaissez le poids total des poissons (Koi), il est généralement admis que les pourcentages suivants sont à distribuer (pas valable pour les esturgeons qui sont nourris toute l’année !)
Entre 6 et 14 °C, donner 1 % du poids total de poissons
Entre 14 et 20 °C, donner entre 1 à 1,5 % du poids total de poissons.
Entre 20 et 28°C nourrir entre 1,5 à 2 % du poids total de poissons.
A partir de 28°C prudence, la concentration d’O2 diminue, rester à 1% du poids total des poissons.
Exemple : vous avez 5 Koi de 60 cm = poids total de 18,5 kg. A 1 % il faut donner 185 g d’aliments par jour (en une ou plusieurs distributions).
Dans tous les cas, il est indispensable d’être équipé d’une filtration biologique suffisante pour traiter ces quantités.
Lorsque la température diminue, les bactéries sont moins actives mais restent bel et bien présentes. Mais la pollution du bassin continue en automne / hiver : certes les poissons ne sont plus nourris, mais ils secrètent toujours de l’ammoniaque, et la pollution externe (feuilles, débris végétaux...) ne s’interrompt pas. Pourquoi arrêter cette filtration ? De plus, en la laissant fonctionner, elle s’avèrera plus efficace lors de la reprise au printemps suivant.
Un bassin n’est pas une piscine que l’on met en hivernage ! Rentrez vos parasols et chaises de jardin… mais laissez la filtration du bassin en fonction.
L’eau qui circule, qui n’est pas statique, gèle beaucoup moins vite.
En général, la tuyauterie contenant de l’eau qui circule ne gèle pas : faites simplement attention après quelques jours de gel intense (- 5°C) de vérifier les points faibles de votre installation :
- Tuyau de sortie de filtre (pas les filtres pression mais les filtres ouverts où le gel peut brider la sortie du filtre et provoquer un débordement et donc la vidange du bassin.
- Vannes de purge: ce sont vraiment des points faibles à isoler / réchauffer si nécessaire.
- Rampe de rinçage des filtres à tambours (mettre un petit fil chauffant)
- Cascade qui gèle : cela peut provoquer des fuites etc La cascade refroidit l’eau ; il vaut mieux que la filtration refoule directement dans le bassin…
Bref, des précautions de bon sens.
Déjà, pour la plupart disposant d’un tarif bi-horaire, pourquoi pas la journée plutôt alors ?
En stoppant la filtration en journée, le gain serait plus profitable !
Non, sérieusement, en réalisant un bassin, on s’informe un minimum et l’on s’aperçoit très vite que la filtration biologique reposant sur le travail de nos chères petites bactéries nécessite de l’oxygène, des nutriments et du temps. En interrompant sans cesse le cycle de filtration biologique, on ne peut s’attendre qu’à des problèmes !
De même, l’extinction/allumage quotidien des lampes UVC abiment les filaments des lampes, usant celles-ci précocement. Sans tenir compte que les installations un peu justes en matière d’UVC ont besoin d’une irradiation UVC de nuit pour achever le travail commencé de jour…
Une pompe qui ne redémarre pas… Cela peut arriver surtout si elle n’est pas détartrée très régulièrement. Si vous ne vous en apercevez pas, ce n’est pas une nuit sans filtration mais des jours entiers sans filtration et là vous l’aurez bien cherché.
Non définitivement, non, on ne fait pas d’économies ! Une filtration DOIT fonctionner 24 h/24 h !
Cela n’est pas possible. Après quelques temps, le filtre est complètement colmaté et impossible à rincer. Il ne faut que quelques mois ou quelques semaines pour constater que le gravier contenu dans le filtre se conglomère et ne forme plus qu’une masse compacte dans laquelle l’eau ne plus traverser.
Il s’ensuit une montée en pression, une chute de débit et si la pompe est puissante, une casse éventuelle de la tuyauterie ou du filtre.
Pour une baignade, la pratique actuelle consiste à utiliser un filtre à beads qui ressemble très fort extérieurement à un filtre à sable, mais font le principe de fonctionnement est radicalement différent.
Oui, et non mais la question est souvent mal formulée.
Une pompe reste une pompe: elle peut fonctionner avec la tension prévue par le constructeur. Après, l'origine de l'énergie qu'elle soit solaire ou non importe peu.
Donc réponse précise à une question ambiguë
Oui pour animer de petites fontaines et jets d’eau. Le commerce des jardineries propose de petites pompes fonctionnant à l’énergie solaire : les kits sont composés de la pompe en question, d’un ou plusieurs petits panneaux solaires et d’une alimentation. Parfois aussi une petite batterie. Cela suffit pour créer de petits effets durant quelques heures par jour, dans un bassin dépourvu d’alimentation électrique. Mais les produits souvent proposés sont de qualité médiocre. D’ailleurs le prix très faible indique la qualité et l’origine de ces jouets inutiles…
Si vous souhaitez une vraie pompe de fontaine, elle sera en 230 V ou basse tension sur transformateur. Si vous n’avez pas d’alimentation électrique, et bien acceptez-le et renoncez !
Concernant les pompes de filtration, c’est simple, NON il n’y a rien sur le marché, pas de "kits" et à mon avis cela n’est pas prêt de changer. Puisque les véritables fournisseurs sont ceux qui vendent panneaux solaires, batteries etc
Et ce n'est pas notre métier !
Une filtration de bassin doit fonctionner 24 / 24 h il faut donc une batterie pouvant fournir l’énergie nécessaire durant la nuit. L'installation, qu'il est possible de réaliser, doit comporter panneaux, onduleur, batteries etc
N’est-il pas plus rationnel de poser des panneaux solaires sur le toit de votre habitation et d’en faire profiter toute l’installation ? Oui, c’est plus cher… mais là n’est pas la question.
Si vous lisez ces lignes, c’est sans doute pour des raisons économiques : vous souhaitez réduire votre facture d’électricité ? Et bien, faites un bassin en mode gravitaire et installez une pompe efficiente. Si par contre, le problème est l’impossibilité absolue d’installer une ligne électrique vers un bassin isolé ou éloigné, cela est possible, mais il faudra le concevoir vous-même en réunissant le matériel, panneaux, onduleur, batteries etc et utiliser du matériel classique 230 V. Mais le marché traditionnel du bassin ne propose pas cela.