Parmi les dizaines de marques de filtres à tambour, il est effectivement très difficile de s’y retrouver: raison pour laquelle vous lirez sans doute ces quelques lignes.
Le marché actuel étant saturé de constructeurs et tout autant de revendeurs, il faut reconnaitre que très souvent la désinformation prévaut à une bonne communication de données précises et fiables. Cette situation génère beaucoup de questions et malheureusement de mauvais achats s’ensuivent car on n’a pas pu trouver les bons tuyaux.
Mais quand on a dépensé plusieurs milliers d’Euros, pour la plupart, il est trop tard !
Voici quelques pistes, et quelques pièges à éviter.
Tout d’abord le prix: croyez-le ou non mais nous vendons du matériel de bassin depuis plus de 17 ans et une chose est sûre, la qualité a un prix et vous ne trouverez jamais une machine fiable et performante pas chère !
Le marché étant très agressif, il tend à ce que les prix baissent, mais pour cela, les constructeurs doivent inévitablement trouver des parades ou des astuces: comme toujours - et n’en déplaisent à certains - un filtre qui ressemble à un autre filtre sur photo est toujours bien différent lorsque l'on a la possibilité de comparer les deux machines devant soi.
Nous reviendrons sur les prix et la manière de les aborder un peu plus loin.
Passons aux bases: très majoritairement, les filtres à tambour sont prévus et livrés pour fonctionner en mode gravitaire.
Normal, puisque destinés aux bassins à Koi. Mais paradoxalement, la majorité des bassins sont encore - malheureusement - réalisés en mode pompage et dans ce cas, certains détails sont très importants.
Les filtres sont proposés en version pompage ou en version gravitaire: d'autres sont convertibles et sont donc - à partir de la même machine - utilisables dans l'un ou l'autre système moyennant une légère adaptation prévue par le constructeur. Une page précédente a déjà abordé les avantages / inconvénients de chaque mode de filtration: il est évident qu'une installation moderne se doit de fonctionner en mode gravitaire. Si vous ne connaissez pas la différence entre ces deux modes de filtration, je vous invite à visiter cette page avant de continuer la lecture abordant le filtre à tambour. https://www.bassin-baignade.eu/fr/content/23-les-modes-de-filtration
Avant de détailler la technique, il faut également connaître le fonctionnement d'un filtre à tambour.
Le filtre se compose d’une cuve dans laquelle est logé un tambour rotatif: ce tambour est revêtu d’une membrane filtrante sur sa périphérie.
L’eau sale provenant du bassin est dirigée à l’intérieur du tambour et, pour quitter ce filtre, l’eau doit traverser la membrane filtrante. L’eau du bassin qui est débarrassée des particules, sort du filtre et est dirigée vers la partie biologique.
Au fur et à mesure du passage de l’eau sale dans le tambour, les particules se déposent en obstruant les petits trous de la membrane qui se colmate progressivement. Le passage de l'eau est donc freiné, ce qui provoque une différence de niveau entre l’aval et l’amont du tamis.
A ce moment, le système de détection démarre un cycle de nettoyage du tambour. Dès cet instant, le tambour tourne très lentement et les buses disposées sur la partie supérieure (côté externe du tambour) projettent des jets d’eau sur la membrane filtrante: sous la pression de l'eau, les moindres petites saletés sont expulsées de la membrane filtrante.
Ces saletés sont récupérées dans une gouttière et dirigées à l’extérieur du filtre. Le niveau d'eau amont / aval est rétabli jusqu'au prochain cycle.
Ce nettoyage est de type minimaliste: le tambour ne tourne pas en continu, il n’intervient que lorsque cela est nécessaire: la consommation d'eau et d'électricité est donc négligeable.
Fonctionnement en mode pompage
Une pompe refoule l'eau du bassin dans le filtre, les saletés restent piégées dans le tambour, et l'eau filtrée s'écoule du filtre à tambour, vers le filtre biologique (fig. 1)
Au fur et à mesure du passage de l'eau, le tambour se colmate petit à petit, le niveau d'eau monte dans le tambour jusqu'au moment où le capteur situé dans la préchambre actionne un rinçage du filtre (fig.2). Le second flotteur du capteur représenté (le flotteur du dessus) permet une mise à l'arrêt de tout le système en cas de défaillance.
Fonctionnement en mode gravitaire
Même filtre à tambour, mais configuré en mode gravitaire: l'eau du bassin est au même niveau que dans le filtre (principe des vases communicants).
Une pompe aspire l'eau dans le filtre, les saletés contenues dans l'eau du bassin restent piégées dans le tambour, et l'eau filtrée s'écoule vers le filtre biologique (fig. 1)
Au fur et à mesure du passage de l'eau, le tambour se colmate petit à petit, le niveau d'eau baisse dans la chambre autour du tambour jusqu'au moment où le capteur actionne un rinçage du filtre (fig.2). On voit qu'en mode gravitaire, le capteur n'est plus situé dans la préchambre, mais bien dans la seconde chambre qui contient l'eau déjà filtrée par la membrane du tambour.
Le second flotteur du capteur représenté (le flotteur du dessous) permet une mise à l'arrêt de tout le système en cas de défaillance.
La taille du filtre est l’élément majeur qui pourra vous renseigner sur la capacité du filtre à traiter les déchets de votre bassin.
Plus le tambour est grand, moins il devra procéder à des rinçages, ceci pour un débit précis et connu.
Un bassin à Koi étant généralement filtré en deux heures (*), il ne suffit pas de choisir un filtre dont le débit annoncé correspond à vos besoins... trop facile !
Les caractéristiques annoncées par les constructeurs sont souvent issues d’essais réalisés en intérieur et les valeurs souvent arrondies à la hausse afin de rendre le matériel plus sexy !
Au mieux, le filtre acceptera le débit annoncé par un vendeur, mais ce dernier omettra de vous dire que le filtre procèdera à un rinçage toutes les 5 minutes...
Un filtre doit normalement procéder à un rinçage 3 à 4 fois par heure maximum durant les mois d’été. Beaucoup moins en automne ou au printemps.
En hiver, le filtre ne rincera qu’une ou deux fois par jour.
Ces chiffres sont une moyenne et varient en fonction de nombreux paramètres: densité d'empoisonnement, présence ou non de plantes dans le bassin, proximité d'arbres ou de végétation dense aux abords du bassin...
Deuxième piège, la taille du filtre à prendre en compte n’est pas celle de la caisse, mais bien celle du tambour.
Un filtre de 1,20 m peut se révéler finalement plus petit qu’un filtre de 0,80 m d’une autre marque: comme le tamis est l’élément à prendre en considération, il faut comparer la surface de tamis utile, donc celle qui est immergée réellement dans l’eau et qui tamise l’eau du bassin. Les tambours de grands diamètres offrent souvent des surfaces utiles plus intéressantes que les tambours longs à faible diamètre. Ces chiffres sont rarement communiqués et il faut souvent les calculer soi-même.
En ce qui concerne notre magasin: la politique maison est de communiquer les chiffres annoncés par les constructeurs et jamais il ne sera question de les modifier pour quelques raisons que ce soit..
Au cours d'un entretien, il nous arrive donc de pondérer ces chiffres parfois exagérés (ceci vaut pour d'autres matériels) mais les indications fournies par les constructeurs sont respectées sur notre site de vente.
Un bassin de par sa construction est unique, et à notre avis, aucune marque ne peut prétendre aujourd’hui pouvoir répondre à toutes les particularités, ni à tous les budgets.
Raison pour laquelle, il est indispensable de passer une ou deux heures à rassembler toutes les données du bassin et de son réseau, pour définir le ou les modèles de filtres les plus adaptés.
Pour faire court, le bassin en mode pompage d’une personne pensionnée sédentaire nécessite des attentions différentes du bassin du chef d'entreprise qui fait 60 ou 70 heures par semaine, ou encore du “collectionneur” qui possède des sujets de valeur dans son bassin.
Il existe tellement de souhaits et de tempéraments différents que là aussi, il y aurait matière à disserter...
Conclusion: la taille du tambour est un des éléments majeurs pour le choix d’un filtre, mais encore faut-il le déterminer précisément pour le comparer à d’autres modèles: après, cela ne reste qu’un filtre.... êtes-vous certain de pouvoir l’adapter à VOTRE bassin ?
(*)
Certains sont persuadés que la qualité d'eau est meilleure si le bassin est filtré en 1 heure.
Dans l'absolu, c'est vrai, mais aux dépens de la consommation électriques (les pompes du bassin, et non à cause du filtre) mais visuellement cela ne se voit pas. Exception, les petits bassins en mode gravitaire doivent être filtré en 1 heure, mais pour d'autres raisons...
Les bassins de taille moyenne jusque 40 - 50 m3 peuvent tourner sans problème en 2 heures: pour les plus gros entre 2 et 4 heures selon le type de bassin.
Ci-dessous, trois exemples de filtres de tailles très différentes.
Différents matériaux sont utilisés pour la construction d’un filtre: des matières synthétiques telles que le polypropylène (PP), le polyéthylène haute densité (HDPE) ou encore l’acier Inox.
Certains composants internes pourront être en PVC, en ABS ou en POM....
Vous trouverez principalement des filtres 100% synthétiques en PP, des filtres composés d’un bâti en PP avec les équipements internes (tambour, goulotte etc) en acier Inox, et des filtres 100% acier Inox.
Sauf exception de petits filtres très compacts (10 m3/h) réalisés dans une caisse en synthétique extrudé (d’une seule pièce), les filtres sont composés d’éléments soudés: que ce soit pour le synthétique ou l’acier Inox.
Certains modèles sont fabriqués en tôles d’acier préalablement pliées qui sont ensuite assemblées par des boulons: cette technique offre dans certains cas, certains avantages...
Le budget consenti peut orienter vers le synthétique ou vers l’acier Inox... mais une chose est certaine, le marché propose maintenant des filtres en PP tout aussi solides et efficaces que des modèles en Inox.
Sur le plan de la pérennité, un filtre en synthétique restera intègre et en parfait état dans son local technique, même après plusieurs dizaines d’années !
Et contrairement à une idée reçue, ce n'est pas forcément le cas de l'acier Inox qui reste sensible à la corrosion: cette corrosion peut être d'origine caverneuse, galvanique, mauvaise passivation etc. Raison pour laquelle, certaines catégories de professionnels préfèrent le synthétique à l'Inox: insensible au sel, à de nombreux produits chimiques, isolant électrique, le PP ne connaît pas les problèmes d'un filtre en métal qui est conducteur, etc
Le polypropylène est imputrescible, chimiquement inerte et sa durée de vie sont supérieures à l'Inox, au grand désarroi de certains écologistes (mal informés) ... car il est 100% recyclable !
Sur ce plan, car beaucoup parmi vous sont sensibles à cet argument écologique, il faut beaucoup moins d’énergie pour fabriquer un filtre en synthétique qu’un modèle équivalent en acier Inox, donc paradoxalement, le filtre synthétique est plus écologique ! Certains avancent des problèmes de tenue en fonction de la température: et bien, il suffit de consulter la fiche technique de ce matériau pour constater qu’il tient très bien de -20° à + 100°C !
Il est vrai qu’à une température voisine de 30°C le matériau devient un peu plus malléable: de grands panneaux peuvent se laisser aller en contact d’eau tiède, mais cela ne se constate que sur de grands panneaux (> 2 m2) sans renforts, ce qui n’est jamais le cas des filtres à tambours qui sont trop petits pour se déformer et qui, en plus, comportent des renforts...
Certains revendeurs mettent en avant l'épaisseur des panneaux.... Oui, mais sous l'effet de la chaleur, un panneau de 12 mm se déforme tout aussi bien qu'un panneau de 10 mm: ce n'est donc pas l'épaisseur du panneau qui compte le plus, mais bien la présence de renforts transversaux judicieusement soudés pour maintenir les panneaux !
Quant à l’efficacité, et bien elle ne dépend pas de la matière mais bien des composants, de la sophistication, de la recherche et de l’expérience des constructeurs.
Parlons maintenant de l’acier Inox, ou des aciers Inox....
Contrairement à son nom, l’acier Inox s’oxyde, mais selon le type et la qualité de l’alliage il va se former une couche plus ou moins protectrice sur la matière.
Cette couche “passive” peut néanmoins laisser apparaitre de la rouille si l’usinage n’est pas parfaitement maitrisé: défaut de passivation, contamination avec des outils inadaptés... sont les portes ouvertes à la corrosion.
Le type d’alliage utilisé est un indicateur de la qualité du filtre: acier Inox 304, 316, 316 L ou Ti.... Ces alliages offrent des caractéristiques différentes, le 316 Ti étant le meilleur sur le marché actuel.
Donc, l'Inox "plus solide que le synthétique" ? Oui, à condition d'opter pour une marque fiable expérimentée dans le domaine. Cela se résume à peu de fabricants en excluant les constructions asiatiques qui proposent un bon prix plutôt qu'un bon matériel.
Conclusion: mieux vaut acquérir un bon filtre en synthétique, plutôt qu'un mauvais en Inox. Pour vous en convaincre, comparez les prix d'une tôle d'acier Inox et d'une plaque de PP, vous serez surpris de constater que l'Inox est moins cher !
Et si vous optez pour une machine en acier Inox, ne retenez que les marques connues et reconnues qui proposent de solides garanties et un vrai SAV rapide et efficace ! Seuls des experts dans le domaine peuvent proposer des machines solides et fiables !
En standard on retrouvera la plupart du temps des membranes Inox de 120 microns.
Certains constructeurs proposent en série, des membranes de 70 microns (63 microns exactement) ou 50 microns.
Dans le domaine du bassin, 50 microns est un maximum.... On peut aller au-delà en aquariophilie ou en bassin intérieur mais ce sont des cas particuliers à étudier. Dans notre boutique, nous proposons les trois tailles, 120, 63 ou 50 microns.
Les filtres équipés de toiles de 120 microns sont un peu moins bons effectivement, mais pourtant adaptés à la plupart des bassins de jardin.
Vouloir acquérir un filtre standard et le modifier avec une membrane de 50 microns est une erreur: il faut garder la relation entre taille du tamis et taille du tambour... Pour le reste, il faut savoir qu’une membrane de filtre est une pièce d’usure: mais relativisons car bien entretenue, cette membrane tiendra la forme au minimum une dizaine d’années sans problème.
Selon le degré de dureté de l’eau utilisée dans le bassin, la membrane du filtre peut s’entartrer sans que cela ne se voit. Mais peu à peu, le calcaire se dépose sur le tamis et obstrue progressivement la membrane.
Le filtre lance donc un cycle de rinçage et la fréquence de ces cycles augmente au point que le filtre fonctionne en continu. Lorsque le filtre est équipé d’une sécurité, il se met en arrêt....
Un entretien minimum est requis pour éviter ce problème: cela nécessite 10 - 15 minutes, deux fois par an.
Le détail de cette procédure est indiqué ici https://www.bassin-baignade.eu/fr/content/70-entretien-d-une-membrane-de-filtre-a-tambour
Conclusion: la finesse de filtration et le débit de filtration sont en étroite relation. Retenez qu'un bassin filtré en 2 heures, équipé d’un filtre à membrane de 70 microns doit procurer toute satisfaction. Ce sera mieux avec une membrane de 50 microns, nous sommes d'accord, mais c'est plus cher.
Les capteurs ont pour rôle de déclencher le rinçage du filtre au moment voulu, et de veiller à la sécurité du système. Soit éviter un débordement en mode pompage, ou au contraire la vidange du filtre en mode gravitaire. Il existe principalement 3 types de capteurs:
- soit avec des flotteurs: ce sont des détecteurs avec flotteur mobile à deux positions "état haut" et "état bas".
- soit avec une membrane: le capteur analogique ou parfois numérique transforme un mouvement physique en signal électrique.
- soit avec deux ou trois électrodes: on parle ici de capteur de niveau conductif. Le courant (signal) passe d'une électrode à l'autre lorsque l'eau, qui est conductrice, met en contact ces électrodes.
En mode pompage, le capteur est placé côté eau brute tandis qu'en mode gravitaire, le capteur est placé côté eau propre donc côté où l'eau ressort filtrée par la membrane. Parfois un constructeur plus avisé dispose des capteurs des deux côtés du tambour.
En mode pompage, l'eau contaminée qui comporte de grosses particules, des algues est en contact avec le capteur.
S'il s'agit d'un capteur à flotteurs, il risque d'être bloqué par ces algues. D'où la nécessité d'une protection autour de ce capteur pour éviter un débordement du filtre (une baisse de niveau du bassin...) ou autre problème. Le problème ne se pose pas en mode gravitaire puisque l'eau qui est en contact est propre. Les capteurs à membrane ou à électrodes sont insensibles à ces saletés.
Ci-dessous un exemple d'un porte-capteur muni d'un mousse de protection.
Le tambour reposant sur des galets, il est entrainé par un moteur: préférez sur votre machine un bon gros motoréducteur puissant en prise directe, plutôt qu’un micro-moteur qui risque de souffrir.
Source de problème à répétition, ces petits moteurs sont tolérés sur de petits filtres compacts (< 10 m3/h) mais sur de vrais bons filtres, un motoréducteur s’usera beaucoup moins vite. On constate qu'en présence d'algues, le tambour étant fort sollicité, ces petits moteurs chauffent anormalement et carbonisent....
Quant à l'entraînement par couronne et pignon dentés il convient pour les très petits modèles. Sur les grosses machines, ils sont toujours la source d'ennuis n°1 en raison de l'usure qui provoque des dégâts en cascade.
Durant la phase de nettoyage, une pompe pression aspire de l’eau dans le filtre, pour la refouler sous pression dans la rampe de rinçage qui comporte les pulvérisateurs.
Cette pompe est proposée la plupart du temps en version immergée: c’est à dire qu’elle est installée dans le compartiment “eau filtrée” du filtre.
Ceci procure plusieurs avantages: placée dans le filtre, elle ne risquera pas de geler, contrairement à une pompe externe et n’émet aucun bruit perceptible.
Les pompes externes sont tout aussi valables, pourvu qu’elles permettent une pression suffisante (> 4 b), mais sont plus fragiles en hiver, et émettent beaucoup de bruit.
Actuellement, seuls les filtres bas de gamme ou "premiers prix" comportent une pompe externe.
Le choix du filtre peut-être décisif si celui-ci est placé sous caillebotis près de la maison.
En été, le filtre doit normalement effectuer un rinçage toutes les 20 minutes, ceci durant 10 à 15 secondes.
Si le bruit généré par le filtre est important, cela peut provoquer sinon une gêne, parfois des problèmes de voisinage.
Pour donner une idée, un bon filtre, avec pompe pression interne immergée, et protection anti-bruit génère du bruit à un niveau de 50 –55 dB soit l’équivalent d’un très bon lave-vaisselle ou d’une cafetière.
Mais un surpresseur externe génère à lui seul près de 70 dB soit le son émis par un aspirateur ou un rasoir électrique: si en plus, le filtre n’est pas insonorisé, on atteint alors les 75 à 80 dB, soit le bruit émis par une tondeuse ou une sonnerie de téléphone. Si le filtre de votre choix comporte un surpresseur externe, veillez à ce que ce dernier soit de marque connue et d’un niveau sonore le plus faible possible.
La régulation commande principalement le fonctionnement du filtre: par l’intermédiaire de capteurs, elle va déclencher le moteur, la pompe de rinçage... au moment voulu.
Au minimum, vous aurez aussi une sécurité manque d’eau ainsi qu’une détection de couvercle ouvert (qui coupe l’ensemble du système si vous soulevez le capot du filtre).
Certains constructeurs proposent bien plus, en série ou en option: facilité pour régler la durée de rotation du tambour, facilité de langage en cas de contrôleur digital, commande externe possible par Smartphone, collecte de données afin de vérifier la fréquence de rinçages etc etc.
Le contrôleur de base est évidemment toujours de série: après, à vous de voir les options qu’il sera possible d’ajouter. Encore une fois, optez pour une marque proposant un SAV correct (donc, téléphone accessible, Hot-Line...)
Depuis quelques années maintenant, certains constructeurs proposent des filtres connectés.
Il faut se poser la question de l'utilité que VOUS en aurez... Il ne suffit pas de se dire que c'est inutile car vous êtes tout le temps à la maison... Les filtres connectés offrent une multitude de fonctionnalités qu'un simple contrôleur ne peut pas effectuer. Il n'y a donc pas que la gestion à distance qui soit utile, mais bien des réglages et possibilités supplémentaires.
Ce type de contrôleur est donc connecté au réseau et communique avec votre filtre (le filtre et ses auxiliaires est relié par un réseau filaire) et vous communiquez en WiFi avec le contrôleur. De chez vous à la maison,ou de partout dans le monde.
Pour les réglages les plus utiles nous avons le choix la durée de rotation du tambour, la fréquence de rinçage de la goulotte d'évacuation et de la préchambre (le tamis lui est toujours rincé en fonction de la position des capteurs). Il est également possible d'actionner à distance les auxiliaires (UVC, pompes à eau ou à air etc) et de recevoir une notification en cas de défaillance.
Le contrôleur indique également le nombre de rinçages effectué durant une période déterminée. Un rapport qui enregistre toutes les actions opérées par le filtre est également consultable.
Si cela vous intéresse, optez pour une marque réputée: qui dit connectivité dit évolution sans cesse de l'interface, SAV pointu.... Les bons dans ce domaine ne sont pas nombreux. Attention également aux conditions d'utilisation: nous sommes revendeurs de systèmes connectés sans abonnement !
C’est aussi un paramètre important !
Un bon service consiste d’abord à bien vous conseiller avant d’acquérir quoi que ce soit: si possible en magasin, pas devant l’écran d’un PC.
Sur PC, toutes les machines se ressemblent: il faut voir le matériel “en vrai” et si possible devant de nombreux modèles de marques différentes: la seule manière valable de comparer et de se faire une idée du matériel.
Le service continue par l’élaboration du bassin: il ne suffit pas d’un bon filtre.... si le bassin comporte des lacunes, ou si le réseau de tuyaux n’est pas bien pensé, le meilleur filtre du monde sera tout simplement inutile !
Enfin, il faut se dire et oser le dire: un jour, une panne se produira: une machine qui comporte des pièces mobiles finit tôt ou tard par tomber en panne, c'est inévitable !
C’est rarement grave, et c’est d’ailleurs souvent prévisible... Raison pour laquelle nous sélectionnons nos fournisseurs de manière très rigoureuse.
Ayant l'expérience d'avoir travaillé avec une société néerlandaise durant de nombreuses années, nous avons été surpris par la vente de cette société qui a été délocalisée en Grande-Bretagne. S'en est suivi des problèmes de délais, des problèmes de taxes (Brexit), un SAV médiocre alors qu'auparavant le gérant néerlandais était très efficace...
Ceci nous a amené prendre une décision difficile mais plus correcte envers nos clients: celle de nous séparer de toutes les petites sociétés pouvant disparaître du jour au lendemain nous laissant ainsi "sur le carreau" face à nos clients.
Cette décision nous conforte dans l'idée de permettre un suivi et la fourniture de pièces détachées originales durant de longues années et ce, rapidement. Car un filtre à tambour qui démarre en moyenne 20.000 fois par an tombe en panne, c'est inévitable... Cela peut concerner un simple capteur, une pompe, un moteur.... Il faut l'accepter ou renoncer et opter pour un bon vieux multichambre.
Nous préférons ainsi proposer du matériel fabriqué en Europe (SAV impossible si le filtre est fabriqué en Chine ou dans des contrées ''exotiques'') par des sociétés solides, locales et capables de répondre à nos demandes SAV dans les 24 heures maxi. Raison pour laquelle vous ne verrez pas sur notre site des modèles pourtant très répandus sur le Net...
Une question revient souvent concernant les filtres en mode pompage.
Nous avons vu que ce qui différenciait un modèle pompage d'un modèle gravitaire était l'emplacement du capteur de niveau, ainsi que la disposition de la tuyauterie. La majorité des filtres possèdent des entrées en 110 mm qu'il faut réduire à 50 ou 63 mm en fonction du diamètre du ou des tuyaux d'arrivée d'eau des pompes du bassin.
Concernant les sorties, elles sont toujours en 110 mm: mais selon les modèles et les marques, ces sorties peuvent se situer en haut, ou en bas, parfois il y a les deux: donc des sorties hautes et basses.
Il est impératif de garder une hauteur d'eau minimale sous le tambour, une réserve, afin de le préserver de déformations lorsque celui-ci est plein. Sans eau autour du tambour, ce dernier pèserait très lourd et la membrane se déformerait sous le poids de l'eau.
La question qui est récurrente concerne les modèles de tambour avec sortie basse: comment préserver cette membrane ?
Ci-dessous vous verrez deux méthodes de raccordement d'un filtre en pompage avec une cuve biologique.
Le premier schéma représente une sortie située en haut du filtre: le second schéma bas représente le raccordement d'une cuve biologique avec un tambour dont la sortie est située en bas.
Enfin, une variante avec un filtre à tambour pompage, sorties basses et un dispositif à monter pour verser l'eau dans une cuve biologique. La hauteur du dos d'âne est à déterminer en fonction du modèle de filtre.
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